Sommeil éveillé
L’heure des réjouissances soufflait la brise
Dans la chaleur étouffante de l’été
Le petit peuple, tétanisé devant le soleil noir
Le petit peuple, docile devant l’inévitable,
Pendant que l’obscur rayon étalait son ombre
Des lucioles englobaient la nuit.
Le petit peuple, pris d’un sommeil lourd
Le petit peuple, pris d’un vertige
Lorsque les lucioles devinrent soleil blanchâtre
Lutte éternelle du mal contre le bien
Le soleil d’ébène contre les faibles clartés
Le petit peuple, dans les bras d’Hypnos et d’Hadés
Le petit peuple dans les bras de Morphée
Le petit peuple, submergé par la mer déchainée
se gonfla, grossit, s’enfla et frappa
Englobant ce que le soleil d’ébène avait pris
Vainqueur, triompha de ce qui l’avait fait sommeiller.
Jason Biteau et Mohamed Benamara